Cross des Pompiers

Thierry est inarrêtable : il court presque tous les week-ends et ne quitte plus les podiums. Confirmation en ce samedi, avec le cross départemental des Pompiers à Meaux, et une très belle troisième place au scratch !

Résultats (104 arrivants) :

  • Thierry Ségerie, 3ème en 23:46 (2ème master homme)

La Tourn’en Nocture

Laurent, entraîneur et athlète, revient sur la course nocturne de ce week-end : une première place en M6 et le plein de points pour le compte du Challenge 77 !

« La Tourn’en nocturne : 150 inscrits, 135 coureurs au départ pour braver une météo humide ☔, 12km à travers champs et bois avec la frontale vissée sur le front. Des moments de solitude lors des glissades, les jambes lourdes à partir du 8ème km me fait rappeler le 33 km de la semaine dernière et ma grippette. C’est au bout de 52 min avec des chaussures lourdes de boue que je franchis la ligne d’arrivée à la 17ème place. 1er M6 et des points pour le Challenge 77 😉. »

Prêt à affronter la nuit

Résultats (12km ,135 partants) :

  • Laurent Mouchain, 17eme en 52:41 (1er M6M)

Pévèle Trail (Fretin)
Mission « qualifications pour les France de trail court »

Avec un ciel si gris
Qu’il faut lui pardonner
Avec le vent du nord
Qui vient s’écarteler
Avec le vent du nord
Écoutez-le craquer
Le plat pays
Qui est le mien

(J. Brel, Le Plat Pays)

Depuis le gîte au petit matin : une belle journée se dessine

Objectif de cette virée nordique : décrocher 9 qualifications pour les championnats de France de trail court (en mars 2026 au Mont Ventoux) pour les 9 athlètes du Pays de Nemours Running Trail. Mission parfaitement remplie. Non seulement les qualifications sont validées, mais les athlètes du PNRT se sont illustrés dans leur catégorie.

La course de 33 km était particulière : pas de dénivelé, très peu de boue cette année avec une météo clémente, mais une course au final éprouvante pour les organismes. Après les brumes matinales, le soleil était au rendez-vous pour offrir des conditions parfaites pour courir. Le parcours passait par le marais de Fretin (22 ha) à moins de 10 km de Lille. Pas le temps d’observer les oiseaux, ni de visiter le moulin de Vertain du XVème siècle, en brique évidemment, ni de s’attarder autour du « plus gros pavé du monde » (œuvre de Masquelier) qui fait référence aux fameux pavés de Paris — Roubaix.

Avec la mascotte

Certains organismes étaient marqués en fin de course : David épuisé, Thierry inarrêtable, Hervé qualifié, Laurent régulier, Briséis et Angélique finishers au courage. De son côté, Fabrice cherche toujours les côtes, tandis que Philippe se qualifie avec brio et Vincent partage sa bonne humeur. Le repos et la récup seront essentiels dans les prochains jours.

Pour prolonger la convivialité après la course, il était indispensable d’aller dans une baraque à frites, et choisir la sauce au maroilles (sur les recommandations de Fabrice).

Merci à Laurent pour sa préparation et les nombreux plans d’entraînement pour s’adapter aux athlètes qui courent toutes les semaines ou très peu au contraire, ou encore pour gérer les blessés. Merci aussi pour la conduite. Merci à Annick pour la réservation (compliquée) du mini-bus, à Christelle pour le gîte parfait et son coucou sur l’aire d’autoroute. Merci à Muriel pour ses encouragements et pour les photos. Merci à Fabrice, professionnel dans l’âme, qui est arrivé quelques jours plus tôt pour repérer le parcours et nettoyer avec son souffleur les chemins afin de dégager les pièges cachés sous les feuilles. Une pensée amicale pour Anne-Marie qui a dû déclarer forfait. Et un clin d’œil aux propriétaires du gîte pour leur accueil chaleureux et pour l’histoire de la belle-mère que nous partagerons avec l’ensemble des athlètes du Pays de Nemours Running Trail.

Résultats (33 km, 378 participants) :

  • David Cheron, 12ème en 2:23:58 (3ème M1M), qi
  • Thierry Ségerie, 13ème en 2:24:06 (1er M4M), qi
  • Hervé Chauris, 31ème en 2:36:12 (2ème M3M), qi
  • Laurent Mouchain, 59ème en 2:44:49 (1er M6M), qi
  • Briséis Dario, 108ème en 2:56:41 (2ème M1F), qi
  • Angélique Przybos, 133ème en 3:01:36 (2ème M3F), qi
  • Fabrice Giudicelli, 159ème en 3:05:26 (3ème M6M), qi
  • Philippe Baillif, 170ème en 3:07:48 (5ème M4M), qi
  • Vincent Mignac, 268ème en 3:30:33 (5ème M5M), qi (sous réserve de licence compétition)

Ekiden de Paris

Plusieurs courses dans la course, ce dimanche à l’Ekiden de Paris. Certains pensaient que le principal enjeu serait de faire tomber le record du monde, visé par une équipe kényane en préparation à Provins depuis trois semaines. D’autres guettaient le duel annoncé entre les deux équipes du Pays de Nemours Running Trail. Mais pour la plupart des participants, une seule question comptait vraiment : qui arriverait le premier à Paris – la team train ou la team voiture ? Faites vos jeux !

À l’aube, le Pays de Nemours a donc débarqué au pied de la Tour Eiffel. Les premières relayeuses, Angélique et Louna, ont commencé leur échauffement pendant que le village de course s’éveillait doucement. DJ et speaker ont ensuite fait monter la température lors de la présentation des équipes élites, avant qu’une véritable marée humaine ne s’élance sur les quais au coup de sifflet. Près de 10 000 participants et 1 439 équipes étaient au départ, dans une belle alchimie entre performance et convivialité.

Si le premier passage de témoin des relayeurs kényans a été quelque peu manqué, les équipes du PNRT ont, elles, réalisé un sans-faute : chacun a anticipé pour décrocher son dossard-ceinture avant la zone de transmission, et géré son échauffement avec précision — exercice toujours délicat pour éviter de se refroidir… ou de rater son relayeur.

À l’arrivée, une belle course pour l’équipe 2, sauvée in extremis par Louna qui a remplacé Myriam C., blessée (merci à elle !). Et une qualification aux Championnats de France pour l’équipe 1, classée 22e des équipes mixtes !

Briséis témoigne :

« Pour ma part, c’était ma toute première course à Paris intra-muros et j’y reviendrai sans hésiter. Je me méfiais un peu de ces grandes organisations où il faut s’échauffer très tôt et où la foule complique tout, mais ces désagréments sont vite oubliés au regard du plaisir qu’il y a à courir dans notre capitale magnifique, porté par des encouragements enthousiastes et ininterrompus. J’ai même pris une seconde sur un pont pour regarder la Seine et profiter du spectacle ! »

Et Brigitte de compléter :

« Troisième relayeuse, j’attendais mon tour au pied de la Tour Eiffel, les yeux fixés sur le flot de coureurs qui approchaient. L’air vibrait d’énergie, les encouragements fusaient, et derrière l’impatience, une petite boule de stress grandissait : bientôt, ce serait à moi.

Le passage de relais avec William fut un éclair — la ceinture dossard bouclée, un souffle profond, et je me suis lancée. Un faux-plat descendant m’a permis de prendre un bon rythme. Les pavés m’ont ensuite accueilli sans douceur : irréguliers, traîtres, comme s’ils voulaient tester chaque appui. Autour de moi, la densité de coureurs était impressionnante. Beaucoup plus lents, compactés par endroits, ils formaient un véritable mur humain. Pas question de perdre du temps : j’ai dû me faufiler, zigzaguer, inventer des trajectoires. Chaque dépassement demandait calme, précision… et un peu d’audace.

La crainte de faire sauter la ceinture ne me quittait pas — ma main vérifiait compulsivement qu’elle tenait bon. Et puis, les tunnels : un plongeon dans l’obscurité, un souffle coupé, ce moment où tout semble étouffer… avant la remontée vers la lumière, difficile de s’imposer un tempo régulier mais après quelques virages dont un en épingle, la Tour Eiffel était à nouveau dans la ligne de mire, majestueuse, rassurante.

Les derniers mètres furent intenses : les jambes lourdes, mais le cœur léger, porté par l’ambiance et par l’envie de bien faire pour l’équipe. Et puis, Robin m’attendait bras tendu pour prendre le relais, un soulagement.

Merci à Carlos, pour sa fidèle présence, regard complice dans la foule car ses encouragements ont compté, autant que chaque foulée.

Une course courte pour moi, mais dense, exigeante, vibrante. Au pied de la Tour Eiffel, j’ai donné tout ce que j’avais. Angélique, Briséis et David ont également joué un rôle essentiel et nous y avons laissé une qualification pour les championnats de France d’Ekiden. »

Bravo à tous !

Résultats (Ekiden) :

  • PNRT1 22ème équipe mixte sur 1100 en 2:45:56 : Angélique Przybos (M3F) 5 km en 22:13, William Guillon (M0M) 10 km en 37:12, Brigitte Da Silva (M3F) 5 km en 21:08, Robin Fillastre (SEM) 10 km en 37:21, Briséis Dario (M1F) 5 km en 21:03 et David Cheron (M1M) 7,195 km en 27:00
  • PNRT2 227ème équipe mixte sur 1100 en 3:19:20 : Luna Dupré (SEF) 5 km en 28:57, Jean-Luc Correggio (M5M) 10 km en 47:05, Myriam Vaz (M2F) 5 km en 26:06 , Thierry Ségerie (M4M) 10 km en 39:40, Marlène Mathieu (SEF) 5 km en 23:19 et Fabrice Giudicelli (M6M) 7,195 km en 34:16

A noter dans les photos : Angélique au départ, tout devant, à côté des élites !

Duathlon de Souppes-sur-Loing

Thomas raconte de l’intérieur le duathlon de Souppes-sur-Loing :

« Ce week-end, j’ai participé au duathlon de Souppes-sur-Loing où je termine 15ème au classement scratch et 2ème de ma catégorie (31-40 ans) en 1:13:21.

J’ai été très satisfait de mes sensations en course à pied : je réalise le 4ème meilleur temps sur le premier tronçon (6 km en 20:58) et le 7ème sur le second (3 km en 11:39). En revanche, j’ai manqué un peu de caisse sur le vélo, avec un temps de 40:43 sur les 24 km, ce qui m’a coûté quelques places car je n’ai pas réussi à accrocher les bons groupes.

Dans l’ensemble, je suis content de ma course et des progrès à pied. Il me reste maintenant à progresser à vélo pour accrocher les wagons de tête 😉 »

Résultats (duathlon individuel, 93 personnes classées) :

  • Thomas Fillastre, 15ème en 1:13:21, 2ème individuel homme (41-50 ans)