Dimanche 5 mai, Fabrice Mandreux participait au technitrail de Tiranges, un trail de 24km pour 1500m de dénivelé positif.
« Il fait 0 degré, il neige et avec le vent présent, le ressenti est bien négatif. Le départ est donné à 9h. On commence avec quelques belles mises en jambes avant d’attaquer la première grosse descente. Elles seront à peu près toutes similaires : il faut soit se tenir aux arbres, soit y aller sur le cul. J’essaye de me tenir à la première option. Vers le 8ème km arrive l’ascension de la fameuse coulée de lave de Bourianne. Là, c’est numéro d équilibriste, mais la photo parle d’elle même (et en fait c’est x3). Les décors s’enchaînent et ne se ressemblent pas. Même si l’on est pas très haut (800-900 m), ils sont magnifiques. Arrivé le château de Chalancon et son pont du diable. Après sa traversée, l’ascension qui suit nous offre une fois encore une vue splendide (photo). Nous sommes environ au 16-17ème et pour ma part, des prémices de crampes arrivent. Les derniers kilomètres se feront avec difficultés mais bon, on a signé, c’est pour en chier ! Un Trail somptueux, difficile, et très technique. A faire ! Arrivé en 3h17 et 46eme position »
5 membres du PNRT étaient à Sénart en ce mercredi 1er mai pour aller courir sur 10km, voire 42,195km pour 2 d’entre eux.
Franck : « Départ très matinal pour Combs-la-Ville avec Stéphane. Quelques tuyaux d’un vieux marathonien avec surtout la consigne de ne pas s’emballer, de bien partir au rythme travaillé pendant la prépa car je connais le Steph …
Ça bouchonne beaucoup cette année, pour accéder au parking puis pour prendre la navette mais pas de stress, nous sommes dans les temps. Une fois sur le site de départ, on découvre Jonathan. Une petite photo ensemble puis arrive David. Derniers encouragements et les voilà partis pour 42km195. Je vais me placer dans mon sas et je rencontre Virginie, pas très pressée de se mettre en place. Ben oui championne, tu vas rater le départ, ce serait dommage…
Coup de pistolet. J’avais dit départ raisonnable et me voilà à 3’35 au premier kilo ! Ce n’était pas ça la stratégie mais ça tient, deuxième kilo au même rythme. Idem au 3 et au 4. J’ai de l’avance et je ne m’inquiète pas quand je perds 10’’ au 5ème. Je sais que le dernier est en descente et je pourrais rattraper un éventuel retard, il faut donc tenir encore 4km sur le plat. Je tiens le 3’40 initialement prévu en forçant un peu. Bilan avant d’attaquer la descente, ma montre indique une moyenne de 3’38 donc aucun retard, c’est gagné pour la qualif !!! Le dernier kilo en 3’13 et je franchis la ligne en gagnant une grosse minute sur mon précédent record à Étampes : 36’05’’.
2019 est une grosse année !
Un petit tour vite fait chez les kinés pour un massage et je pars à la rencontre des marathoniens. Je rate Virginie mais je suis ravi de voir sur les résultats qu’elle a atteint son objectif … je n’en ai jamais douté.
Je marche donc en contre-sens de la course. En croisant les premiers, je comprends que le chrono ne va pas être exceptionnel cette année. Il faut dire qu’il fait très chaud. Quelques minutes après le meneur des 3h je vois David. Je sens que c’est dur mais il garde une foulée bien propre contrairement à d’autres. Stephane arrive peu de temps après. La fatigue est là, il n’est pas content de son allure (oui, c’est bien notre Steph) mais je trouve qu’il n’est pas démoli, il va finir, c’est sûr. Nous faisons les 5 derniers km ensemble. Il reçoit des dizaines d’encouragements : de moi mais aussi de beaucoup de spectateurs qui se prennent au jeu. Son prénom est scandé !
Il lui reste quelques forces pour accélérer dans la descente avant que les crampes ne s’emparent de lui. Mais tel un guerrier, il continue à courir avec une jambe toute droite et suscite l’admiration du speaker.
Bravo Steph, tu es marathonien … »
David se lançait également sur le marathon :
« Dans ma tête je suis prêt, un peu de fatigue car les deux journées de boulot précédent le jour J du marathon n’était pas facile.
Je pensais être tranquille pendant les vacances scolaire et non la politique ne s’arrête jamais J. Je me lance dans le sas des 3h avec derrière moi Stéphane. Le départ est donné, je pars tranquillement, je suis les conseils de Pascal et je prends mon allure assez rapidement sans forcer.
Après quelque km, je me sens bien, aucune difficulté, je garde mon rythme et je reste dans les temps fixés.
Je bois dans tous les ravitaillements. Le soleil se lève et la chaleur arrive à grand pas.
Jusqu’au 27/28 km toujours dans mes temps mais ça commence à être dur de garder mon rythme et j’ai très chaud.
Je ralentis sans le vouloir et je perds du terrain pendant au moins 10km pour rester dans les 3h. J’essaie d’accélérer dans les 2 derniers km.
Je termine en 3h09 – 79ème et podium 2ème départemental de Seine et Marne.
Je suis quand même content pour ma première expérience bien préparée.
J’ai encore du travail mais je sais que je peux mieux faire.
Un grand merci à Pascal pour son coaching et ses conseils. »
Au classement, sur 1033 arrivants :
David Chéron termine 89ème en 3h09min35s
Stéphane Guillard termine 95ème en 3h12min47s
Sur le 10km, pour 1782 arrivants :
Franck Dupré termine 66ème en 36min05s (qualifié CF)
Virginie Gouet termine 324ème en 42min45s (qualifiée CF)
4 athlètes du PNRT se sont élancés samedi 27 avril sur le trail du Beaujolais. Un 42km pour 2100D+ histoire de faire tourner les jambes, avec en vue toujours l’objectif du mois d’octobre….
« L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt parait-il…bon, nous, nous sommes partis à 7H15 pour rejoindre Le Perreon dans le Rhône pour participer au Trail du Beaujolais! Enfin, pas tous, car Joel était déjà sur place, avec l’age, il faut savoir se ménager et éviter les voyages sur la journée trop éreintant…
Quelques heures plus tard, nous voilà tous à pique-niquer sur la place du petit village de Cloche-merle! Moment simple et sympa de détente avant de penser à la course 10 minutes avant le départ, de faire une petite photo du sommet du village, le panneau de la course à l’envers😁 et nous voilà partis pour 42 km et 2100 de D+.
Très belle course, technique, exigeante entre montées sèches (550 m de D+ en 3 km au départ), descentes abruptes, parfois piégeuses, des singles en sous bois et courbes de niveaux, paysages de forêt alternant avec coteaux viticoles, petites traversées de rivières…Un parcours digne du Mucotrail version plus étendue!
Alors, la course me direz vous! Michel nous a quitté au 5 ème km, nous ne le reverrons qu’à l’arrivée. Après 12 km, regroupement derrière avec Jo, Fred et Manu. Au 29 ème, accélération meurtrière de Manu qui laisse ses compagnons seuls…sans véritablement s’en apercevoir😁!
Au final, Michel en 5H46 (130 ème), Manu en 6H19 (174 ème), Jo et Fred (193 et 194 ème) qui ne se sont plus quittés en 6H37…N’y voyez la aucun sous entendus, Corine nous surveillait à l’arrivé…ainsi qu’une bouteille de Beaujolais, cadeau finisher!
Une bonne douche chaude, un repas chaud prévu dans l’inscription, 3h15 de route pour un coucher vers 2h du matin, toujours sans Jo…et nous avons clôturé une belle journée de fous, une bonne entrée en matière pour notre objectif du mois d’octobre…mais chut…nous en reparlerons plus tard! »
Les vacances débuteront par une course un peu particulière, du jamais fait pour Anthony et moi : 45 km, 1500D+ autour du Lac de Paladru (38) mais à faire en deux fois. Les 16 premiers km sont programmés le samedi 20 Avril à 19h30 (en semi-nocturne) et les 29 autres seront à faire le lendemain matin, à 9h. Nous serons 71 inscrits dans cette aventure, mélangés aux concurrents de la semi-nocturne et des Hauts du lac. C’est une course pour laquelle nous n’avons pas été très assidus à l’entraînement, mais nous nous sentons plutôt en forme depuis quelques mois. Ca devrait passer.
Chapitre 1 : La Semi-nocturne
A 19h30, le soleil est encore présent, mais pour un peu plus d’une heure, il faudra donc sortir la frontale pendant la course. Pas de problème, nous sommes équipés. il y a 16km de prévu, 700D+ en autosuffisance, mais quelle stratégie adopter ? Courir doucement pour en garder sous le pied pour le lendemain ? Ou bien se faire plaisir sur cette course, quitte à en baver le lendemain ? Décision lors du départ : on fera ce qu’on peut. Les 3 premiers km sont les plus compliqués, une sacrée côte, et une descente dans la caillasse instable très difficile… « aïe, si c’est comme ça tout le long, ça va être vraiment dur ! » Mais finalement, le reste est roulant, il y a de quoi se faire très plaisir, de longues montées, du plat, quelques singles sympas, et de bonnes descentes. J’installe ma frontale au bout d’1h10 de course, Anthony ne l’aura jamais sortie. Les 4 derniers km sont en descente, de quoi terminer la course avec une très belle allure.
Résultats partiels sur 320 concurrents pour 15km et 500D+ :
Anthony 21ème en 1h20
Olivia 109ème en 1h37
A demain !
Chapitre 2 : Les Hauts du Lac
La nuit aura été courte, les jambes vont plutôt bien, mais nous manquons de sommeil. Il faut pourtant s’aligner de nouveau sous une arche. Nous reconnaissons quelques têtes de la veille, parmi les 670 participants du matin. Le but cette fois est simplement de franchir la ligne. Les sensations sont différentes sur cette course : Anthony ne se sentira bien que sur la 2ème moitié de parcours, les 11 premiers km auront été difficiles pour lui avec même un arrêt dès le 4ème km pour une douleur au pied, alors que je me sens très bien sur les 16 premiers kms, les 13 derniers seront faits dans la souffrance. Des douleurs auxquelles je suis d’habitude étrangère arrivent au genou gauche. Il faut pourtant se faire violence et terminer. Certains auront abandonné, mais nous aurons eu la fierté de l’avoir fait, et en ne marchant qu’un minimum sur le parcours.
Résultats partiels sur 670 concurrents pour 29 km et 900D+ :
Anthony 216ème en 3h08
Olivia 337ème en 3h24
Résultats finaux de la course à étapes, sur 71 concurrents pour 44km et 1400D+ :
Anthony termine 20ème en 4h28
Olivia termine 35ème en 5h01
Très bonne organisation, temps idéal, et belle région. A refaire !
Tout aura été une belle aventure, riche en expériences et forte en partage, commencée avec Isa, Audrey et Carole autour d’un verre sur le « chiche on fait un marathon l’année prochaine ! » et terminée autour du lac d’Annecy.
Belle boucle dans laquelle il m’aura fallu gérer une fin de blessure, commencer la prépa 2 semaines après le groupe, faire face à l’inquiétude sur mon aptitude à atteindre un tel objectif et essayer de régler les problèmes d’hypoglycémie qui me mettent mal à chaque course.
Et je dois l’avouer : j’ai adoré toute la prépa ! Même s’il y a eu du vent – tout le temps – et s’il m’a fallu faire quelques sorties seule le soir après le boulot, à la frontale, dans les rues noires et froides. J’ai aimé la progression et découvrir que mes limites même entamées n’étaient pas atteintes, que courir sur le bitume était supportable et j’ai vraiment apprécié la diversité du plan d’entrainement.
Mais surtout, ce qui me restera de ces 3 mois de prépa, c’est la solidarité, l’esprit de groupe, l’écoute et les discussions diverses et variées qui m’ont permis de tenir et d’apprécier chaque entrainement collectif. Un grand merci à toute la fine équipe (Audrey, Carole, Isa, Sophie, Angélique, Anne-Marie, Christelle, Bruno, Vincent) et bien sûr à la disponibilité et au travail de Pascal.
Au final, je cours le marathon sur une allure régulière, je rencontre le mur pendant 5 km et j’arrive à me relancer sur les 2 km restants. Chrono de 4h17, je suis super contente !!
Arrivée sur le tapis rouge, je m’arrête et je sens immédiatement 2 jambes de bois. La raideur me fait marcher étrangement jusqu’au ravito.
L’émotion est forte : avoir terminé enfin ! avoir surmonté les douleurs ! avoir eu envie de courir jusqu’au bout ! Et retrouver le groupe, les sourires, les félicitations, les photos, la gorgée de Champagne.