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Marathon de Sully

Dimanche 9 décembre avait lieu de le marathon de l’Espoir de Sully sur Loire, course au profit du Téléthon.

Le parcours est proposé aux coureurs et coureuses solo, en duo comme en équipe de 3 à 5.

Et c’est sous tous les formats que les coureurs du PNRT se sont lancés sur cette épreuve.

Franck et Fabrice (plus connus sous leur surnom « les jumeaux ») l’ont fait à 2, Vincent quant à lui s’est élancé dans une équipe de 5, tous anciens camarades de classe. Enfin Xavier s’est lui lancé seul pour affronter les fameux 42km195.

Malheureusement Xavier a dû abandonner au 37ème km, fatigué par les crampes et le vent de face. 

Vincent termine lui la course avec ses compères en 9ème position sur 58 équipes de 5 en 3h31. Beaucoup de joie et de bonne humeur pour ces anciens….lycéens. 

Enfin, quel plaisir de retrouver nos 2 F à la première place de ce marathon en duo, 1er sur 61 couples en 2h48min51s

Franck :  » C’est fait ! Après une première tentative à Orléans il y a trois semaines et un résultat encourageant, nous voilà avec mon jumeau sur la plus haute marche du podium pour notre second marathon en duo. Et quoi de plus symbolique que cette victoire en équipe se passe à Sully, là où tout a commencé il y a trois ans. En effet, c’est grâce à ce marathon que j’allais faire la connaissance de Fabrice, puis, avec l’aide de Google, je découvrais ce que voulais dire « PNRT ». Une grande aventure sportive, mais surtout humaine, allait naître… La course : départ à la fraîche de tous les coureurs mélangés (en solo, duo, équipe). Difficile alors d’identifier ceux qui sont nos concurrents. Ça va relativement vite les deux premiers km. Sortis de la ville, nous affrontons un vent de face dérangeant mais heureusement pas permanent, je prends mon rythme avec un petit groupe de marathoniens. Je les abandonne un peu avant le 7ème km, je peux me permettre de forcer un peu plus dans les montées et contre le vent, ma course est moins longue que la leur ! Une tape dans la main de Fabrice venu m’encourager sur le passage avec nos deux supporters, ça donne du courage pour affronter ce parcours difficile avec ce vent et ces côtes. Au 15ème, un coureur en DUO me double, je m’accroche. Je le suis pendant 1km puis je ralentis un peu et le laisse quelques dizaines de mètres devant. Coach Laurent, opposé à notre course, craignait une blessure. C’est vrai que depuis août , nous avons mis notre corps à rude épreuve. Je pense à lui et me décide donc à ne pas finir en sprint comme à Orléans. Je me contenterai donc d’un dernier km rapide (3’33’’) car je ne veux pas non plus mettre Fab en difficulté. Je passe le relai à mon jumeau et je termine ce petit semi (il manque 100m) en 1h22’18’’, à la 3ème place à 18’’ du 2ème et 3’50’’ du premier. Je suis confiant car je sais que les relayeurs de ceux qui m’ont précédé ne vont pas résister longtemps au mien ! Un autre challenge commence maintenant. Avec mon pilote de rallye (le successeur de Sébastien Loeb), son bolide et Virginie notre copilote stratégique, nous voilà partis à vive allure pour encourager Fab le plus possible le long du parcours. Au 30ème km, premier point d’observation, mon jumeau a déjà pris la tête de la course. La deuxième équipe accuse déjà 5’ de retard. Ça s’annonce bien. Après quelques encouragements où Fab est en pleine lutte contre un vent de face monstrueux sur la jetée, je me positionne à 400m de l’arrivée pour finir ensemble. C’est gagné en 2h48’51’’. Sur ce parcours difficile, notre amitié complice nous offre une réussite sportive pour finir l’année en beauté. »

Fabrice : « Après un échauffement correct, il fallait, ça caille sévère, positionnement sur le départ en attendant Franck. Je vois passer les deux premiers duo mais sais que ça sera reprenable. Début sur des bonnes côtes (à chaque fois je les oublie celles là), avec le vent va falloir gérer. Je reprends le premier au bout d’un km à peu près, ça, c’est fait. J’aperçois la deuxième relayeuse 2km plus loin et la doublerais au 5ème. Me voici en tête des duo, maintenant, tenir ! Les écarts se creusent, je suis confiant. Reste les 10 derniers km contre le plus dur des adversaires : le vent. Il est fort, constant et de face. Bref, le top pour travailler le mental. Il me fait passer d’une allure de 3’55 à parfois plus de 4’30. Heureusement, les supporters sont là à des moments précieux. L’arrivée avec Franck sera pur bonheur pour cette victoire méritée ! »

Bravo à nos 4 champions ! 

 

Course nocturne du Montois

Samedi 8 décembre se déroulait la course nocturne du Montois, à Donnemarie Dontilly. 17km qu’on arpentés nos 2 membres Jonathan et Valérie.
 
« Nous avons pris le départ à 19h sous une petite pluie et quelques bourrasques de vent !
Je me sens bien ayant pu prendre le temps de m’échauffer et voilà c’est parti je cours à bonne allure et négocie les premières montées correctement…je suis la 3e femme et je me permets de doubler la  2e peu de temps puisqu’elle me dépasse en côte. Arrive le 10e km et là, ça commence à être dur j’ai mal aux fesses et mes jambes ne suivent pas mais je suis tenace et j’essaie de m’accrocher ne voulant surtout pas me faire dépasser. Les derniers kilomètres ont été très longs avec la boue en plus ! Je franchis l’arrivée vidée mais heureuse !
Voilà je suis 3e au scratch féminin pour 17km 300 et 250m de dénivelé, 53e sur 150 en 1h37…à ma montre mais 1h39 officiellement. Quant à Jonathan, il a galéré et manquait cruellement de foncier donc au 12e km il n’en pouvait plus et termine en 1h53 à la 90ème place. »
 
Bravo à eux 2 !
 

SaintéLyon

Emmanuel courrait  ce samedi soir (et dimanche matin) la mythique Saintélyon. 81 km cette année, avec un départ à minuit pour une belle balade de 14h05, qu’il finira : objectif atteint. 

« Pour terminer une SainteLyon, il est nécessaire de réunir plusieurs ingrédients…A la base, il faut s’entrainer, et depuis fin juin, ce sont 1130 km de course à pied et 370 km de vélo qu’il a fallu avaler ! Tout cela parce que quelques inconscients sont venus m’embarquer dans leur projet « Diagonale des Fous 2019 » !!! C’était bien sympa mais je ne courais presque plus depuis trois mois et je n’avais aucuns points d’acquis pour pouvoir m’inscrire à la Diagonale ! Bref, j’ai pris le pari de faire deux trails longs en 5 mois pour valider mon ticket ! Pari réussi certes, mais pas seul ! Après avoir passé la ligne d’arrivée de l’Echappée Belle avec Angélique, sans qui la course aurait été beaucoup plus compliquée, il a fallu dès septembre se mobiliser autour de l’objectif de la SainteLyon.

Et là, j’ai reçu le soutien de beaucoup : celui de Laurent Mouchain qui m’a concocté une préparation aux petits oignons, toujours à l’écoute et disponible ; celui du groupe des coureurs du PNRT toujours avides d’offrir de petits conseils, des petits gestes, des petits mots ou  attitudes d’encouragements ; celui des « Fous » avec qui je vais partir ( maintenant je peux le dire) à la Réunion l’an prochain : merci à Jo pour la sortie nocturne, à Christophe pour ses conseils et ses coups de fil la veille de la course et pendant la course, Patrick pour les infos sur la course, son life+ le soir du retour qui facilite ma récupération et les autres Angélique, Alain, Fred, Michel pour leur soutien discret et permanent. Enfin, une des clés importante de cette validation a été la présence de ma famille (Gaëlle et mes filles) mais aussi de mon frère qui m’a accompagné tout ce week-end avec sa belle-famille de Saint-Etienne qui  m’a assuré le gite et le couvert (2h30 avant le départ j’étais encore tranquillement allongé au chaud…).

Comment ne pas terminer la course dans un tel contexte ? Pas une seule fois durant les 14H d’efforts de nuit et les 81 km, cette idée ne m’a traversé l’esprit. Oui, il y avait de la pluie, de la boue, du vent, du froid…oui il y avait du monde (7000 personnes) au point que vous subissez des embouteillages pendant 35 km…oui les ravitaillements ne sont pas spécialement reposants, surtout les premiers, car mal calibrés par rapport au monde…oui comme dans toutes les courses il y a des moments plus difficiles que d’autres mais c’est aussi ce que nous venons chercher !

J’ai découpé ma course autour des ravitaillements où le prochain était l’objectif à atteindre. Je voulais garder en permanence environ deux heures d’avance sur les barrières horaires. Les dix derniers kilomètres ont été très difficiles, je n’avais plus de jus mais suffisamment d’avance pour terminer tranquillement dans les temps ! Finir en 13h ou 14H m’importait peu ! J’ai eu le plaisir de discuter les 500 derniers mètres avec ma belle-sœur et de retrouver mon frère sur la ligne d’arrivée !

Merci à tous pour les encouragements reçus pendant la course !

Un autre objectif s’ouvre donc maintenant : le Grand Raid 2019 ! Je sais que je ne suis pas prêt, tout comme je n’étais pas prêt fin juin pour les deux courses que je viens de terminer. Alors, après une petite période de repos, je vais me remettre à l’entrainement avec plaisir et détermination, bénéficier des conseils des entraineurs, de l’énergie des coureurs pour donner du souffle à ceux qui en manquent au départ de la Diagonale des Fous 2019 ! »

Championnat départemental de cross court

3 athletes du PNRT , Brigitte, Virginie et Valentin étaient ce dimanche au départ du championnat départemental de cross court à Nemours, sur un circuit long de 3.980 km.

Beau plateau chez les filles avec Renelle LAMOTTE qui remportera aisément l’épreuve et une victoire tout aussi aisée de Kévin BENALLOU chez les hommes.

Un vrai temps de cross en ce dimanche, froid et pluie qui ont accompagné la course devenue bien boueuse avec la météo de ces derniers jours.

Chez les filles, Brigitte termine 1ére V1 en 16’17 » tandis que Virginie, handicapée par une contracture à l’ischio, termine 18ème dans sa catégorie en 18’28 »

Valentin, après un départ prudent car blessé également au molet, fait un honorable course en terminant à la 14ème place départemental (17ème de la course) en 14’07.

Val avait mis son dossard à l’envers…

Bravo à nos 3 athlètes !

 

Marathon d’Orleans en duo

Ce dimanche 18 novembre était l’occasion pour 8 coureurs du PNRT de se lancer sur l’preuve du marathon, mais dans une configuration plus originale puisqu’en duo.

4 équipes représentées par Anne-Marie et Valérie (les jumelles), Franck et Fabrice (les jumeaux), Alain et Dominique (les pieds carrés) et Jonathan et Eric (le duo de choc)

Côté résultats :

  • Fabrice et Franck terminent 3ème/28 en 2h42min01s
  • Alain et Dominique terminent 7ème/28 en 3h13min48s
  • Anne-Marie et Valérie terminent 14ème/28 en 3h36min38s
  • Eric et Jonathan terminent 23ème/28 en 3h58min34s

Franck :

« Quelle course, quel suspens !

Les courses en équipes ont une saveur particulière qu’il faut absolument découvrir. Et d’autant plus le marathon en duo vu la longueur de l’effort et le temps d’attente stressant pour le relayeur qui ne court pas.

10h05, le départ va être donné. Depuis quelques jours, nous savons que deux équipes sont au dessus de nous, je les identifie facilement et je sais qu’il ne faudra pas les suivre. C’est parti … En effet, en quelques centaines de mètres, la star régionale prend une avance considérable, c’est impressionnant ! Mais aïe, en plus de l’autre star prévue (locale cette fois), il y a un autre coureur avec lui. Mes craintes se réalisent, une équipe de costauds s’est inscrite sur place. Ça sent la quatrième place … 

Je vais devoir attendre 4km pour avoir un signe encourageant : 200m devant, je vois que l’invité surprise a lâché la star locale. Aurait-il grillé ses forces au départ ? Hélas non, ou très peu. L’écart se maintient à 150m et les km défilent. Je suis plus lent de 2’’ au km que le rythme demandé par Laurent mais je suis bien, je vais pouvoir finir plus fort pour rattraper le retard. Au bout de 7km, on rattrape les marathoniens partis 20’ plus tôt et commence un gymkhana de plus en plus intense.

Km 18 indiqué sur la route : il faut que j’accélère le rythme pour me placer en situation favorable pour le sprint. L’écart diminue mais reste encore important. Il ne lâche rien le gars mais je ne peux pas donner le relais en quatrième position à Fab, c’est inenvisageable. Je donnerai tout !

Km 20 : l’écart est tombé à 50 mètres. Il reste 700m, je lance le sprint … je le double rapidement. Surpris (il m’avouera après qu’il croyait avoir une grosse marge avec son poursuivant), il s’accroche et reste à 3m derrière. J’allonge encore la foulée et il lâche ! J’ai « fait le job » et je passe le relais à Fabrice qui part à une bonne allure.

Commence ensuite une longue attente stressante. Au ravito, celui que je viens de doubler m’annonce que son relayeur tourne le semi en 1h14 (Fabrice peut en témoigner !). Ça sent vraiment la quatrième place … Mais l’espoir renaît quand celui arrivé deuxième nous dit que le sien n’est pas suffisamment entraîné. 

Sur la ligne d’arrivée, le suspens est total. Je vois sur Garmin que mon Fab est (encore !) dans un grand jour. Ça peut le faire. Après l’arrivée impressionnante du premier duo puis longtemps après du deuxième, je pars à la rencontre de mon jumeau, espérant ne pas voir un autre relayeur avant. C’est gagné. Avec une belle  foulée, nous finissons ensemble. 2h42’01’’, cette troisième place a un goût de victoire.

Bravo aux jumelles qui arrivent premières, ainsi qu’aux deux autres binômes pour leur performance et cette super ambiance. »

Fabrice : « Par une belle matinée fraîche et ensoleillée, nous sommes sur le départ qui est donné à 10h10, un peu après les solos. En tant que second relayeur nous pouvons voir notre binôme passer après une courte boucle et déjà les écarts se sont creusés. Direction la navette pour nous emmener au point de relais. L’organisation met un peu de temps à se mettre en place mais nous avons le temps. Je suis Franck sur le GPS pour situer plus précisément son arrivée. Il est dans les temps prévus. Il arrive en 3èmeposition suivi de très près par le 4ème. Le passage se fait avec une tape dans la main et c’est parti. Début rapide et malgré cela, le 4ème relayeur me repasse à peine une minute après un peu comme une fusée. Je décide de ne pas le suivre, le rythme est trop élevé. Je me dis : « tant pis, on sera 4ème » et poursuit en suivant le rythme prévu par Laurent. Parcours plat, ça déroule et la température aidant (moi j’aime bien le froid..), l’allure se maintient bien. Vers le 13-14ème, il me semble reconnaitre le relayeur de la seconde équipe, je me rapproche petit à petit et vérifie en le dépassant. C’est bien lui ! La marche est à nouveau jouable, ça booste et j’accélère très légèrement pour assurer l’écart et l’augmenter petit à petit. Il disparaitra progressivement. Je pense à Franck qui ne s’est pas arraché pour rien dans ses 2 derniers kms. 300 m avant l’arrivée, il est là pour finir ensemble. Son euphorie est communicative, même s’il n’y a personne derrière nous, la dernière ligne droite ressemble à une allure de 30/30 et nous passons la ligne ensemble, comme une équipe ! Nous finissons bien sur la 3ème marche, heureux d’avoir fait le job. »