Une championne reste une championne et Brigitte l’a une nouvelle fois prouvé en montant sur la plus haute marche du podium sur 3000 m à l’occasion des championnats LIFA (Île-de-France) master qui se déroulaient à domicile.
Brigitte raconte sa course :
« Samedi 6 juillet, les championnats LIFA masters avaient lieu au stade de Saint Pierre-lès-Nemours. Je me suis dit que ça tombait plutôt bien car ce n’était pas loin et ça me permettait de me refixer un objectif de course avant les vacances. J’ai donc demandé au club de m’engager sur 3000 m. Nous n’étions que 4 à prendre le départ. Pendant les 7 tours et demi, beaucoup de vent, je me suis sentie fatiguée, j’ai eu chaud et j’ai couru seule malgré mes efforts en début de course pour accrocher la deuxième. Une douleur au tendon d’Achille est venue ajouter une difficulté supplémentaire. Heureusement que ce n’était qu’un 3000 m, il fallait juste franchir la ligne d’arrivée car étant la seule dans ma catégorie, je ne pouvais qu’être titrée championne LIFA M45 sur cette distance. Je l’ai fait en 12:15, ça aurait pu être pire… Il y a des jours sans… Je termine ma saison sur une contre performance, je n’aime pas ça. Mon tendon d’Achille m’y oblige, je vais devoir me soigner avant d’envisager un autre objectif course. »
Nous lui souhaitons tous un très bon rétablissement.
Cette année, le challenge CDR 77 regroupait à la fois les courses sur route et les courses nature / trail. Si le Pays de Nemours Running Club et ses 38 athlètes excellent sur la saison 2023-2024 avec une actuelle 3ème place (classement club) chez les hommes et une 4ème place chez les féminines, la Saint-Germ’Nature de ce week-end était déterminante comme le raconte Fabrice :
« Avant dernière course du challenge 77, le PNRT doit absolument conserver sa 3ème place par équipe (5 coureurs).
Le coach met la pression : « vous devez conforter notre 3ème place. Je compte sur vous ! ».
David, papa depuis 24h n’a presque pas dormi et le reste de l’équipe est plus ou moins blessé (fin de saison). Malgré ça, toute l’équipe est motivée (David, Thierry, Fabrice, Jean-Luc, Jeremy et Philippe).
Le parcours est difficile avec une première côte de 2 km, 1 km après le départ. Le terrain est gras avec des relances permanentes.
David trouve les ressources pour terminer 3ème au scratch et Thierry fait une superbe 18ème place puis Fabrice (52), Jean-Luc (58), Jeremy (59) et Philippe (94ème) sur 143 finishers.
Conclusion du coach : « Au regard des résultats, le PNRT devrait marquer 7 points et conforter définitivement sa 3ème place ».
Mission accomplie ce matin sur la course des 4 piliers pour Hervé qui valide a priori son billet pour les prochains championnats de France de trail court (dans l’attente de la confirmation de la FFA). Sans surprise, des parties bien boueuses sur les plateaux, mais le reste plutôt roulant. Laurent M., qui avait l’an dernier participé à cette course sur une version un peu différente, avait pu donner quelques conseils avant le départ. Pas de bobo à l’arrivée, mais des mollets bien durs malgré une récup d’après course. Dans la première côte, Hervé s’est retrouvé un peu bloqué. Au sommet, il voit un autre groupe à moins de 100 m et décide de les rejoindre au train, faute de quoi il ne les verrai plus avant l’arrivée. Il tombe alors sur 2 personnes du même club dont la 2ème féminine : un groupe parfait! Au 15ème km, difficulté principale avec une montée et une descente très raides. Cette partie fait mal à tout le monde mais permet au trio de doubler la première féminine. À trois, le petit groupe grappille quelques places au fur et à mesure des kilomètres. La première féminine termine devant Hervé et le collègue qui avait mené toute le course derrière Hervé (qui découvre à l’arrivée que c’était aussi un M3M).
Ici, plusieurs résultats de fin d’année, dont certains essentiels pour les points attribués dans le cadre du Challenge CDR 77. Au 21 juin, le Pays de Nemours Running Trail était toujours 3ème par équipe.
Foulées de Bussy-Saint-Georges (2 juin 2024, 16 km), championnats 77 de trail / course verte :
David Cheron, 3ème au scratch en 1:02:17 (2ème M1M)
Thierry Ségerie, 11ème en 1:09:07 (3ème M4M)
Laurent Mouchain, 21ème en 1:12:46 (1er M6M)
Stéphane Guillard, 44ème em 1:17:00 (9ème M4M)
Briséis Dario, 50ème en 1:19:22 (2ème M0F)
Jean-Luc Correggio, 67ème en 1:23:03 (11ème M4M)
Angélique Przybos, 72ème en 1:23:26 (3ème M3F)
Myriam Cueille, 119ème en 1:31:52 (1ère M4F)
Foulées de Bussy-Saint-Georges (2 juin 2024, 9 km) :
Eric Doree, 40ème en 54:10 (3ème M4M)
Tounrn’Ensemble à Tournant-en-Brie (16 juin 2024, 21 km) :
David Cheron, 1er au scratch en 1:22:19 (1er M1M)
Thierry Ségerie, 6ème en 1:29:00 (1er M4M)
Laurent Mouchain, 11ème en 1:38:49 (1er M6M)
Laurent Fillastre, 15ème en 1:42:17 (4ème M4M)
Yann Fillastre, 20ème en 1:46:46 (6ème M4M)
Jean-Luc Correggio, 25ème en 1:49:37 (7ème M4M)
Tounrn’Ensemble à Tournant-en-Brie (16 juin 2024, 7 km) :
Eric Dorée, 15ème en 37:27 (1er M4M)
Trail de Sancerre, la Fillette (16 juin 2024, 15 km) :
Brigitte Da Silva, 259ème en 1:31:21 (2ème M2F)
La Rochet’verte (23 juin 2024, 16 km, 300 m D+ et 246 finishers) :
« Un petit de vent de panique a soufflé de Souppes à Paris lorsque dans la journée du mardi 11 juin, Brigitte et moi, deux professeures consciencieuses occupées à faire classe à nos élèves respectifs, recevons un mail de la LIFA qui fait l’effet d’une petite bombe : nous sommes qualifiées au 5000 m du lendemain à Saint-Maur-des-Fossés, pour les Championnats d’Île-de-France de demi-fond long !
Certes nous étions sur liste d’attente parmi les qualifiables depuis Chessy, mais il n’y avait que 20 places et plusieurs dizaines d’athlètes, dont bon nombre d’espoirs et de séniors avec des gros chronos ; pensant que c’était cuit, nous n’avons pas fait de séances spécifiques et sommes reparties sur une mini prépa trail, car nous courons le samedi à Sancerre pour Brigitte et au Puy-en-Velay pour moi.
Ce repêchage de dernière minute nous met donc dans l’embarras : les entraîneurs pestent un peu car il n’y a plus de cohérence, nous sommes fatiguées et puis s’organiser du jour au lendemain demande quelques acrobaties… Après une après-midi de tergiversations (« j’y vais si tu y vas » !), et parce qu’on est un peu folles, on se décide : nous prendrons le départ sur la piste bleue !
Arrivées là-bas, nous ne sommes pas en confiance, mais d’un autre côté, nous n’avons rien à perdre, alors on ne se pose pas trop de questions, et quand le départ est donné, on se lance.
Comme à Chessy, ça part vite, mais on se recale sur notre allure dès le 2ème tour. Cette fois, il y a un groupe de plusieurs filles à notre allure et on reste ensemble sur plusieurs tours. Brigitte mène et quelques filles s’intercalent entre nous deux. Je me sens bien et je ne regarde pas mes temps de passage tous les 200 m car je sais que je suis régulière et Carlos nous donne les temps, qui sont sur de bonnes bases.
On arrive vers la mi-course, et le groupe s’est effiloché. Carlos me dit de recoller sur Brigitte. J’ai peur d’accélérer, j’ai peur du mur du 3000, mais je sens que je suis relâchée et que le souffle n’est pas trop court… alors je finis par y aller. On se retrouve toutes les deux et puis au bout d’un tour ou deux, Carlos me dit de passer le relai. De nouveau, j’appréhende, mais je vois que j’ai les moyens de le faire. Je me lance mais on est dans le virage alors je me rabats, inutile de faire l’extérieur… Dans la ligne droite, je prends le relai, et Brigitte reste au contact. Puis elle repasse devant. Ça ne me déstabilise pas comme à Chessy, je reste aussi au contact, et s’en suivent plusieurs passages de relai, qui nous permettent à toutes les deux de maintenir la cadence. Il reste mille mètres. On est encore bien, mais Carlos nous dit d’accélérer… J’entends « record ». Ça vaut peut-être le coup de s’arracher. Alors j’accélère progressivement, toujours avec Brigitte. Dans la ligne opposée, c’est vraiment dur. Puis il reste 150 mètres, et sans trop réfléchir, on part au sprint. C’est un combat. Et c’est Brigitte qui passe devant à 70 m de l’arrivée ! Il faut finir, je ne pense qu’à la délivrance… Et puis on passe enfin la ligne, le corps meurtri, mais un PB (personal best) et un SB (season’s best) en poche, toutes euphoriques pendant qu’une concurrente vomit et que nous-mêmes peinons à reprendre notre souffle !
Quelques minutes plus tard, nous voilà reparties pour la récup, avec un petit groupe de concurrentes, dans une ambiance d’après course très conviviale, loin de l’image qu’on peut avoir de la piste.
Belle soirée qui vient clôturer une très belle saison. Un grand merci à Carlos de nous avoir accompagnées, à Laurent qui m’a fait tant progresser, et au club pour tous vos encouragements ! »