Dimanche 6 octobre, 3 membres du PNRT participaient au 11 km du trail du four à chaux à Nandy.
Le départ était donné dans le parc du pavillon Royal pour ensuite retrouver les larges allées de la forêt de Rougeau; se succédaient alors des singles en balcons avec vue sur la Seine, quelques côtes et enfin un retour par une belle petite montée avant la dernière ligne droite vers le pavillon Royal.
Une délégation du PNRT a laissé de côté les chaussures de sport pour participer aux 3 marches proposées par l’organisateur des Virades de l’Espoir Loing et Fusain. 6 km, 13 km et la marche pour la découverte de l’histoire de Château-Landon étaient au programme, le tout étant clos par l’accueil de l’organisateur avec la soupe à l’oignon.
Ce dimanche 15 septembre était un grand rendez-vous pour 5 athlètes du PNRT : la qualification obtenue, les voilà partis pour les championnats de France de semi-marathon. Si la course à pied permet à certain(e)s de découvrir que Vannes se trouve en Bretagne (@Audrey – @Angélique), elle permet à d’autres de voir qu’il ne pleut pas tous les jours dans cette magnifique région !
Après un samedi très cool à reconnaître les lieux puis une bonne nuit de sommeil, enfin le jour J…
Le
départ sera donné à 13h, heure inhabituelle à laquelle les corps sont
plus habitués à manger qu’à courir ! Après un échauffement sérieux sous
la chaleur, nous rejoignons le SAS des qualifiés. L’attente en plein
soleil nous maintient en ébullition, il va vraiment faire très chaud !
Et le pire est à venir…
Le récit de la course par Franck :
« C’est parti ! Placé dans la deuxième moitié du SAS (c’était une erreur), avec Fab, nous passons le premier km à zigzaguer pour doubler. Le deuxième km nous permet d’atteindre la vitesse demandée par le coach. Je me rends compte alors que la course ne va pas se passer comme prévu. Je réagis immédiatement et décide d’adopter un rythme que je pourrai tenir pendant les 19 km restants. Un petit mot d’encouragement à Brigitte (bien placée dans le SAS la stratège !) puis je vois Fab s’éloigner. Je garde mon allure de sénateur, je ralentis peu dans les côtes (très très nombreuses) mais je récupère mon souffle dans les descentes en ne cherchant pas à rattraper le temps perdu. »
« Après avoir retrouvé Fab vers le 10ème km, me voilà bien installé dans mon rythme. Les coureurs ne sont pas au mieux. Je vois une athlète sur le bord en train de pleurer, des coureurs marcher dans les côtes alors qu’ils sont capables de courir le semi en moins d’1h20. C’est une véritable hécatombe. J’entends « allez Franck », c’est Lionel que je viens de dépasser. Je l’encourage puis reprends mon rythme. A partir du 15ème, je rattrape enfin des masters 1. C’est bon pour le classement ça !!! Au 18ème, je lâche tout ce qui me reste jusqu’au sprint final dans le stade de Vannes. Juste derrière moi, un coureur s’effondre. Il sera évacué sur civière. Tous les athlètes du PNRT arrivent, dépités, regardant le chrono sans y croire … »
« Heureusement, tout notre groupe est en bonne santé et c’est bien ça le principal. La course à pied doit rester un plaisir et même si ce semi risque de rester pendant longtemps dans nos mémoires, il faudra passer à autre chose, à un autre objectif pour rebondir… »