
Presse — Novembre 2022

En route pour Epernay pour une nouvelle participation au P’tiot Sparnatrail, première manche TTN de trail court. Après la pluie diluvienne (2017), le crachin (2018) et le soleil (2021), place cette année au brouillard et aux températures un peu fraîches (5 à 6 degrés tout le long de la course, avec de l’humidité). Hervé était cette fois-ci le seul représentant du Pays de Nemours Running Trail. Objectif : se qualifier pour les France de trail court, et si possible améliorer son temps de 2h44’23s.
La plus grande difficulté de la course n’est pas les 810 m D+ (sur 33 km), mais bien les 7 premiers km très roulants le long de la Marne. Avec Pascal, Hervé avait en tête 4’20s / km dans cette première partie. Aïe : le premier en 4’08s, un peu rapide. Volontairement, Hervé ralentit et laisse filer un groupe important de coureurs. 2ème km en 4’15s, un peu mieux mais le risque est d’y laisser les forces nécessaires pour bien terminer. Au 3ème : 4’20s, enfin la bonne allure, maintenue jusqu’au 7ème km. A partir du 4ème km, Hervé commence à rattraper quelques coureurs partis sans doute trop vite. Au début de la première (et longue) bosse, il en rattrape d’autres, avec l’objectif de passer la difficulté sans perdre trop d’énergie. Plus loin dans la descente avant de traverser le Marne et passer rive gauche, il a une petite crainte d’être stoppé par le train (comme en 2017 et en 2018). Mais cette année, pas de souci. Un arrêt éclair au ravito pour prendre quelques bananes et c’est reparti. Nouvelle côte, plus difficile car après 17 km de course. Dans les bois sur le plateau, le terrain est moins glissant que les années précédentes. Hervé se rappelle alors de toute la préparation concoctée par Pascal, avec un savant équilibre entre vitesse et endurance, piste et forêt, les 300 km parcourus en octobre, le vélo, … Il se souvient aussi de la « ola » des athlètes du club de Pays de Nemours Running Trail lors de ses 2000 m sur piste samedi une semaine avant la course. Il ne peut pas décevoir : cette pression positive lui permet de maintenir l’allure et de finir en 2h41’02s. Double objectif atteint (il faut encore attendre la confirmation officielle pour les France). Par rapport à 2021, il gagne 6 secondes par km en moyenne. La premiere raison est une météo plus clémente et des chemins plus praticables. Il termine 4ème M3 à 34s de la 3ème place. Pas trop de regrets à avoir : à mi-course, Hervé était 5ème M3.
Un très grand merci à Pascal pour la préparation et l’accompagnement personnalisé qui a porté ses fruits. Sa disponibilité, son expérience (course à pied et vélo) et les échanges réguliers pour affiner les séances auront permis à Hervé d’avoir du plaisir à courir le jour J (oui, les jambes sont un peu raides). Une vraie piste d’amélioration : les descentes… Une année pour y arriver.
Résultats (33 km, 810 D+, sur 554 arrivants)
Stephane raconte la course nocturne :
« Samedi soir, direction le sud du Loiret, à Senilly pour le trail nocturne des décalés de la Citrouille. Audrey et moi avons opté pour le 9 km, un bon début pour une course à la frontale, avec tout un environnement différent à appréhender : bruits dans la forêt, chouette qui hulule, balisage réfléchissant… »
« Une ambiance très sympa et … la soupe à la citrouille à l’arrivée. Audrey finit 97ème et moi 22ème ; nous avons même la chance de finir tous les deux 3èmes en catégorie M2. »
« Bref, une très bonne soirée en forêt !!! »
Félicitations à tous les deux pour leur podium!
Résultats (9 km, 190 coureurs à l’arrivée)
Valentin participait ce week-end à un semi-marathon et termine à une très belle 2ème place dans sa catégorie.
Il raconte : « En début d’année, je me suis fixé l’objectif d’un marathon. Alors me voilà 7 semaines avant le départ du Marathon de Valence 🇪🇦, sur la ligne de départ du semi-marathon des Courses de l’Indien à Orléans. Un passage obligé dans le programme de préparation d’un marathon. 3 semaines après mon 10 km d’Auxerre (33’32), les ambitions étaient de passer sous les 1h15 au semi.
Les sensations à l’échauffement étaient très moyennes, les jambes lourdes. Malgré tout je soigne l’échauffement. 👌
10h15 le départ est donné, avec très peu de têtes connues à mes côtés. Je me cale en 4ème position à l’allure souhaitée (3’33/km) et on verra ce que ça donne. Le cardio monte très vite et très haut… Étrange. Je rattrape le 3ème au 3ème km, nous allons faire 6 km côte à côte. Puis à l’approche du 10ème, je sentais que ça n’allait pas tenir, je vois le rythme baisser, les sensations qui se dégradent… et je lâche ma position. Je me retrouve 4ème avec une allure bien inférieure que celle du début de course (3’40-3’45/km).
Ma foulée s’affaisse, difficile de lever les jambes, mais je me dois de continuer de forcer car le résultat va me permettre d’avoir un meilleur SAS de départ au marathon de Valence (n’ayant aucune référence sur route depuis 3 ans, ils m’ont mit dans le SAS 3h30 au marathon 😢). Je me fais doubler par 2 concurrents, par la suite, pour finir ce semi marathon dans la douleur à la 6ème place et un chrono de 1h17’19.
Un résultat bien en deçà de mes espérances mais il reste 7 semaines pour arriver au top le jour J… Tic Tac Tic Tac. ⏳ Je vais envoyer mes résultats du 10 km et du semi pour tenter d’avoir un meilleur SAS pour un départ dans de meilleures conditions. 👍 »
Bravo à Valentin et très bonne suite de préparation pour le marathon.
Résultats (semi-marathon, sur 290 arrivants)