Archives de catégorie : Saison 2017 / 2018

Trail du crève coeur

Avec l’arrivée (enfin) du printemps, c’était l’occasion pour les membres du PNRT de sortir leur short, à l’occasion du trail du Crève-coeur, à domicile, à Nemours.

3 parcours cette année, 5km, 11km et 25km, sur lesquels 18 coureurs du club s’étaient engagés.

Sur le 11 km, pour 251 arrivants :

  • Valérie Abelli termine 44ème en 1h07
  • Aurore Benauw termine 66ème en 1h09
  • Nicolas Bastoul termine 87ème en 1h11
  • Jonathan termine 113ème en 1h14
  • Virginie Bastoul termine 137ème en 1h17
  • Carole Benard termine 189ème en 1h28

Sur le 25km, pour 286 arrivants

  • Hervé Chauris termine 32ème en 2h18
  • Frederic Silvain termine 59ème en 2h26
  • Pascal Langlais termine 106ème en 2h37
  • Stéphane Martin termine 112ème en 2h39
  • Anthony Jean termine 119ème en 2h41
  • Michel Rohr termine 129ème en 2h44
  • Angélique Przybos termine 161ème en 2h55
  • Bruno Duyck termine 211ème en 3h08
  • Audrey martin termine 225ème en 3h11
  • Olivia Dufresnoy termine 248ème en 3h18
  • Xavier Ibanez termine 267ème en 3h26
  • Céline Parmentier termine 280ème 3h38

 

Bravo à toutes et tous !

 

Je suis marathonienne

Anne-Marie Chèvre, le 8 avril, Paris.

« En septembre 2015, je décide de m’inscrire pour la 1èrefois de ma vie dans un club d’athlétisme avec l’idée un peu folle et secrète d’un jour faire un marathon.

En septembre 2017, je me lance, je m’inscris au Marathon de Paris 2018. Je l’annonce à Laurent, mon entraineur qui démarre mon plan d’entrainement dès janvier. Une préparation précise, longue, parfois difficile vu les conditions météo et la solitude lors de nombreuses séances à la nuit tombée. Laurent me suit de façon rigoureuse mais toujours bienveillante.

Et le jour J arrive enfin !

A 8h30, me voilà sur les Champs Elysée, prête pour le départ sous un soleil radieux. La chaleur m’inquiète un peu, ça me change de mes sorties par températures négatives ou sous la neige !

 A 9h20, le départ du sas des 4h est donné, je mettrais 15 min à m’élancer à mon tour.

Quel plaisir de descendre les Champs Elysée au milieu de cette foule qui nous encourage, dans cette ambiance de fête.

Au 2èmekm, je suis déjà en nage, nous avons le soleil de face. Au 5èmekm à Bastille, je vois ma famille, ça me booste, je suis dans la bonne allure, je pense à m’hydrater régulièrement, je suis super bien.

10èmekm, on arrive dans le bois de Vincennes. J’espère y trouver un peu de fraicheur… c’est raté mais le 2èmeravitaillement est déjà là et j’apprécie l’eau fraiche distribuée, mais surtout la zone d’épongeage et les bassines d’eau pour se rafraichir et les lances pompiers qui font office de brumisateurs géants. Au top l’organisation !

15èmekm, je suis bien dans ma course. J’atteins le semi, je suis toujours régulière dans mon allure, sereine. Nous sommes nombreux, parfois la chaussée se rétrécie, il faut constamment doubler d’autres coureurs, anticiper sa trajectoire. Ça use un peu. C’est difficile de suivre la ligne verte …

Au 22ème, une pause pipi s’impose. Pas d’attente aux toilettes, contrairement au départ ou j’ai dû appliquer le plan B, suggéré par Vincent B JÇa ne me prend qu’une minute. C’est l’inconvénient d’être une fille !     

Arrive le 25èmekm. Je commence à avoir les jambes un peu lourdes et inexorablement, je ralentis. De 5’40’’ je passe progressivement à 6’10’’, 6’20’’.

L’arrivée sur les quais m’apporte un peu de fraicheur, sauf sous le tunnel du quai Branly qui est long, sombre, bruyant. Il y fait très chaud. 

Au 29ème km, je vois la tour Eiffel, je cherche Nathan qui va m’accompagner jusqu’au 42ème km. Il se colle à mon allure, qui baisse encore un peu.

Nous entrons dans le bois de Boulogne. Je vois une jeune femme, qui a « tapé le mur », elle s’effondre. De plus en plus de personnes, s’arrêtent, marchent… Ici, il y a peu de gens pour nous  encourager.

Je reste dans ma bulle, je me concentre sur ma course. Mon fils m’envoie plein de pensées positives. Si les jambes sont lourdes, la motivation ne faiblit pas. Je cours pour moi, pour ceux qui manquent de souffle, pour « Vaincre la Mucoviscidose », pour Sophie.

Je ne lâche rien et je commence à penser à l’arrivée.

Plus que 8 km, c’est juste 4 tours des rochers Gréau, plus que 6, 4… 2 km. Qu’il est long ce « dernier tour des rochers Gréau, même si je relance un peu sur le dernier km.

Enfin arrive le 42èmekm. Nathan sort de la course. J’accélère, je veux passer sous la barre des 4h15…

Je ne vois pas mon mari et mes enfants qui crient mon nom, je ne vois que la ligne d’arrivée et l’arche qui indique : I did it !!!

Oui, je l’ai fait. J’ai fini mon 1ermarathon en 4h14’44’’, sous un jour radieux, accompagnée de ceux que j’aime, suivie par ma famille, mes amis, mes copines et copains du PNRT, mes collègues…

Et là, ça tangue… je m’accroche à une barrière, je reprends un peu de force et j’avance pour aller chercher ma médaille et mon teeshirt de finisher. »

J’ai réalisé un rêve. Je suis marathonienne.

 

Trail des arcades de l’aqueduc

Dimanche 25 mars à Milly la forêt se tenait la 21ème édition des arcades de l’aqueduc, avec 2 courses au programme : un 11 km et 150m de D+ et un 23 km avec 285m de D+.

4 coureurs du PNRT étaient présents, sous un ciel clément et une température idéale pour aller arpenter le massif du Coquibus, avec des chemins roulants, la montée et la descente de l’aqueduc. Mention spéciale pour le 23 km qui était agrémenté de la montée des fameuses « cent marches » ainsi que de nombreux singles assez techniques, surtout quand le jus n’y est plus…

Au classement, sur le 11 km, pour 224 arrivants :

  • Bruno Duyck termine 88ème  en 1h09min40s
  • Olivia Dufresnoy termine 101ème en 1h11min42s
  • Bruno Detilleux termine 148ème en 1h16min52s

Sur le 23 km, pour 274 arrivants :

  • Anthony Jean termine 67ème en 2h01min12s

Repos bien mérité et place à la récup.

Course nocturne AME Minuit Trail

L’AME Minuit Trail porte bien son nom puisqu il se déroule de nuit.
Pour certains membres du Pays de Nemours Running Trail c’était une découverte, la course de nuit, pour d’autres quelque chose de plus habituel.


Départ 19h30 de Paucourt sur le grand parc situé au centre bourg, pour rallier Amilly 15 km plus loin à travers la forêt de Montargis, magnifiquement accueillis dans un superbe gymnase. 
Très bonne et belle organisation très bien rodée et sans faille.
C’est donc en confiance que Carole Benard, Alain Sofianos, Fred Rivière, Pascal Langlais, Pascal Benard et Valentin Benard se sont élancés et c’est dans cet ordre inversé qu’ils franchiront la ligne d’arrivée.
Beaucoup de plaisir et de bonne humeur tout au long de la course.
Un rendez vous qu’il est bon de noter sur ses tablettes.

Côté résultats, sur 198 arrivants :

  • Carole Benard termine 153ème en 1h42min21s
  • Alain Sofianos termine 134ème en 1h37min38s
  • Fred Rivière termine 133 ème 1h37min37s
  • Pascal Langlais termine 29ème en 1h16min28s
  • Pascal Benard termine 12ème en 1h10min40s (1er V2)
  • Valentin Benard termine 8ème en 1h08min12s

Bravo à eux 6 !

Résultats du PNRT (3 et 4 mars)

Beaucoup de monde à courir ce WE, que ce soit dans la région, en France ou en Europe même. Pas moins de 25 athlètes du club étaient présents sur différentes distances, allant de 5km jusqu’au 42 km (avec 2200m D+).

A Noisy sur Ecole pour commencer, en forêt des 3 Pignons, les concurrents ont pu s’affronter sur 3 parcours, 5km, 10km et 21km. Trail roulant et quelque peu glissant, cela a permis à certains de faire tourner les jambes.

Sur le 5 km, avec 75 arrivants :

  • Jonathan termine 35ème en 28min15s
  • Bruno Detilleux termine 43ème en 30min42s
  • Cécile Mouchain termine 51ème en 31min50s
  • Sophie Detilleurx termine 54ème en 32min27s
  • Annick Laurent termine 55ème en 32min40s
  • Eric Parmentier termine 62ème en 34min32s
  • Elise Migeon termine 63ème en 34min47s
  • Audrey Liwinski termine 64ème en 34min48s

Sur le 10 km, avec 341 arrivants :

  • Valentin Benard termine 9ème en 41min28s
  • John O’Daly termine 18ème en 44min21s
  • Hervé Chauris termine 22ème en 45min10s
  • Laurent Mouchain termine 25ème en 45min30s
  • Valérie Abelli termine 62ème en 50min59s (1ère V2F)
  • Bruno Duyck termine 154ème en 59min33s
  • Maud Person termine 155ème en 59min44s
  • Christelle Level termine 158ème en 1h00min01s
  • Carole Benard termine 202ème en 1h03min42s
  • Eric Dorée termine 227ème en 1h05min51s

Sur le 20km, sur 726 arrivants :

  • Joel Goubin termine 338ème en 1h51min50s
  • Audrey Martin termine 546ème en 2h05min36s
  • Marie-Pierre Molina termine 547ème en 2h05min40s
  • Aurore Benauw termine 549ème en 2h05min48s
  • Céline Parmentier termine 640ème en 2h14min33s

Trail du Vulcain à présent, où Patrick Février était engagé. Malgré des douleurs au ventre, il a tenu à terminer cette course de 22km et 870m D+, au mental comme il dit.

Il termine 276ème sur 537 participants en 2h41min18s.

On termine par Xavier Ibanez qui participait quant à lui à un trail de 42km et 2200m de D+ de l’autre côté des Pyrénées, à Benissa.

"La Perimetral c'est le nom des courses qui tournent autour d'une ville, il y en a plusieurs en Espagne. ici c'est à Benissa. Petit village entouré de petits monts méditerranéens surplombant la mer au loin. Terrain sec, très rocailleux, mais je ne pensais pas autant...

Belle ambiance au départ. Et c'est parti, les kilomètres défilent. Ca monte. On pouvait s'en douter. Au début rien de surprenant. Je suis un diesel donc il me faut du temps pour me chauffer et me mettre dans le rythme. Après la première grosse bosse, single à travers le paysage typique, mais pas roulant du tout. Cailloux, pierres qui dépassent, roc, j'en passe. Je manque de trébucher plusieurs fois. Ca tape souvent. Heureusement j'ai mis mes La Sportiva, le pare choc sauve la vie de mes orteils plusieurs fois, mais va aussi me jouer des tours. Au 12ème km je trébuche, tente un rattrapage et me retrouve étalé par terre de tout mon long. Pas de bobos sérieux mais tout aurait pu s'arrêter là. Je m'en sors avec un bel hématome à la hanche et au genoux. Je repars mais prend un petit coup au moral. C'est la première fois que je tombe comme ça.

Le terrain est très exigeant. Je doute. Jepeine. J'essaie de m'accrocher à d'autres coureurs. Le niveau même en queue de peloton est plutôt bon. Après une énième descente technique un groupe de coureurs me colle au train. J'essaie de maintenir l'écart. Au ravito du 18ème km j'apprendrai que ce sont les coureurs balai. Je suis le dernier. Nouveau coup au moral.

Je repars en échangeant quelques mots avec eux. Sympas. Mais dès lors je ne cesse de me poser des questions. Je ne cours plus sereinement. Objectif le ravito du 29ème. On verra là-bas. Un long chemin de crête m'emmène vers mon objectif. Encore très technique. Encore épuisant. Difficile d'appeler ça de la course. Les douleurs commencent à pointer de partout. Genoux, essui-glace, pieds... Bref, je doute de plus en plus. Heureusement il fait plutôt beau, mais beaucoup de vent. Mes pacers de luxe me rattrappent souvent et on tape la discute. Ce sera comme ça jusqu'à la fin. Pepe et Pere, deux gamins comparés à moi. j'écoute leurs conversations au loin derrière moi. Ils parlent en Valencien, le dialecte local qui est à peu de choses près semblable au Catalan. Ils ne savent pas que je comprends. Ca me distrait.

Je vous passe les détails mais j'arrive enfin au ravito du 29ème km. Je prends le temps de bien m'alimenter et de réfléchir. Les barrières horairessont larges. J'ai une heure d'avance malgré le fait que je sois dernier. Il reste 13km. Je n'ai pas envie d'abandonner pour milles raisons. Mon club, ma famille, mes amis, mon orgueil, ma prépa, et puis surement parce que j'aime atteindre mes limites. Alors motivé par mes compères je repars.

Ce sera la pire fin de course que j'ai pu vivre. Sur le plan de course ça n'a l'air de rien. On croit que le plus dur est fait. Les remarques ironiques de mes deux balayeurs ne vont pas me rassurer. Et Ils étaient loin de la vérité. Une première montée difficile à ce stade de fatigue me terrasse. Je me shoote au booster guarana shot, à la limite de la légalité 
La descente qui suivra sera un vrai calvaire. pas un appui stable sur 1km. Alerte rouge sur mes petite jambes. ça clignote de partout. Et pour couronner le tout je me fait dépasser par le premier du 73km parti 2h avant moi, tranquille.
De nouveau une montée ubuesque. Je ne sais plus ou je trouve les forces. Je n'ai jamais autant bu d'eau. Et on recommence. Au Maxicross 3 semaines avant je n'en pouvais plus de la boue. Là c'est les cailloux, les rochers, les chemins qui n'en sont pas qui commencent à me sortir par les narines. Mais je m'accroche.
Dernier Ravito, du bouillon chaud, le rêve. Je n'en peux plus du sucre. A noter que sur toute la course l'organisation a été parfaite.
On file avec mes acolytes sur Benissa. On a l'air de s'en rapprocher mais ça n'arrive jamais. C'est le problème de ces courses. On voit l'arrivée sans vraiment s'en approcher pendant très longtemps, très frustrant. 
Mais là ça y est. Je rentre enfin dans le village. La barrière horaire de fin de course est à 17h. Jamais je n'aurai pensé mettre aussi longtemps. Et en plus je ne vais pas pouvoir être sous la BH. Mais à priori je suis classé quand même. Une arrivée avec des clameurs de passants qui me font chaud au coeur. Je parcours les derniers 200m avec mon fils, main dans la main. Je tombe à genoux. Je n'y croyais plus depuis tellement de kilomètres.
Voilà, je suis dernier en 9h04. Et j'en suis fier.
43km et 2150 m de D+... une broutille..."